Quelques éléments forts ressortent des échanges :

1. Le développement personnel des managers. Ceux-ci doivent être en confiance et faire confiance, manager leur stress et leurs émotions et faire preuve d’optimisme pour adresser tous les challenges. Ils devront muscler leur cohérence et leur endurance. Grâce à l’optimisme, le manager pourra challenger les hypothèses, les façons de faire pour progresser. Cet optimisme permettra aux organisation et aux secteurs de croître et évoluer, aux managers de poser de meilleures questions et donc d’identifier des opportunités (et non des menaces).

2. Les compétences analytiques pour appréhender les situations dans leur ensemble, faire des liens et prendre des décisions objectivées. Elles sont associées à l’esprit critique car la capacité des managers à bien identifier, évaluer, juger les informations sera critique pour résoudre des problèmes complexes. Elles permettront dans cet environnement encore plus volatile, ambigü, incertain, complexe, de mieux planifier, attribuer les bonnes ressources, favoriser l’adéquation homme / tâche / fonction / mission /valeurs.

3. Les compétences liées à la créativité, l’innovation et l’adaptation. Encore une fois, le monde tend à se complexifier et demande d’embrasser le changement. Il s’agira d’agiliser ses pratiques, trouver des solutions originales et innovantes. L’adaptabilité sera plus que jamais un trait de personnalité que le manager devra maîtriser dans le futur. 

4. Les compétences associées au leadership et la capacité à manager les équipes seront encore importantes. Les rapports verticaux et coercitifs ne seront plus de mises. Il s’agira de guider, orienter, diriger, gérer la dynamique collective et déléguer. En tant que leader, le manager deviendra une source d’inspiration pour ses collaborateurs et incarnera les valeurs de son entreprise. Un focus nécessaire sera fait pour responsabiliser et autonomiser les employés et travailler en mode commuautaire et donner du sens (le Why?)

5. Intrinsèquement, le manager de demain devra aussi être un bon communicant pour favoriser la concentration collective de son équipe et le partage du savoir, dans un contexte de plus en plus virtuel et marqué par la diversité des profils, des cultures. Pour aider son équipe à gagner en efficience, il devra instaurer un environnement de travail tourné vers la collaboration, la co-construction, le partage d’idées. Cette compétence est d’autant plus importante qu’aujourd’hui, la notion de « réseau » a trouvé de l’écho dans les entreprises.

Nous tenons à remercier chaque participant à cet atelier collaboratif, ainsi que Gildas Fras, représentant de notre partenaire Performanse. 

Et vous, quelles innovations managériales allez-vous engager pour réussir demain ? Parlons en  et construisons ensemble le parcours qui vous correspond !